Mon nom : Billet
Mon prénom : Julia
Je suis né(e) : ça commence à dater
J'habite : à Mantes la Jolie
Quel personnage célèbre (réel ou fictif) évoque pour vous la liberté ?
Enfant, j’ai admiré pour sa liberté d’être et de mots, Fifi Brindacier… plus grande, et entre autres, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras
Vous devez remplacer le 14 juillet par un événement du 20ème siècle symbolisant la liberté, que choisissez-vous ?
Peut-être bien la chute du mur de Berlin, le 9 novembre ?
Un objet de la vie quotidienne qui symbolise la liberté ?
Mon ordinateur… lire mes messages qui peuvent venir du bout du monde, chercher sur la toile, tout, me balader dans la virtualité, être dans la réalité du monde. Je crains d’être esclave … de cette liberté là .
Liberté chérie… à l’école, préfériez-vous avoir le nez à la fenêtre plutôt que dans vos cahiers ? Comment est venue la « révélation » de l’écriture ? Qui (ou quoi) l’a déclenchée ?
J’ai aimé lire, beaucoup, j’ai dévoré les histoires, je me suis cachée dans les livres et très vite, j’ai pris le chemin d’écrire. Comme si c’était le prolongement évident pour moi. Mais j’ai été très longtemps « mauvaise » en orthographe, ce qui m’a valu quelques tristesses et annotations cinglantes sur mes copies.
Heureusement, cela ne m’a pas empêché d’écrire dans mon coin, sur des feuilles, des carnets, des agendas, des cahiers…
Quel(s) livre(s) emporteriez-vous sur une île déserte ?
Le dictionnaire historique de la langue française, il me tiendrait pas mal de temps, si je devais attendre un bateau plusieurs mois, et j’adore m’y pencher, y fouiner ; j’y fais des trouvailles qui me mettent parfois, même souvent, en joie.
Etre un « écrivain jeunesse », est-ce pour vous synonyme de liberté(s) ou de contrainte(s) ?
De liberté. Les enfants, les ados sont curieux de tout ce que la vie peut poser comme question ; écrire en jeunesse, c’est nourrir cette curiosité, la découvrir, s’en souvenir, lui rendre hommage. Et cette curiosité est si dévorante, qu’elle permet d’aborder sur toutes les rives
Il ne fait pas bon vous fréquenter, notre corps, notre âme pourrait vous servir d’inspiration. Passez aux aveux, citez vos sources : la réalité (faits ou personnages) vous inspire-t-elle ?
Mon écriture va puiser dans le monde qui m’entoure, dans ce qui me touche, me bouscule, dans ce qui vit et me donne envie de la vie. Vos corps et vos âmes prennent en effet le risque de se voir transformés à fréquenter des auteurs… Plutôt excitant comme aventure, non ?
Un bureau Louis-Philippe, une planche et deux tréteaux, face à la mer ou seul dans les toilettes (enfin au calme !) ….Quel est l’environnement le plus propice à votre création ? J’ai un lieu magique, une table de jardin, sous un cerisier, au hameau de Fremezon, dans la vallée du Jabron. Et puis j’ai aussi ma maison, tréteaux planche (je n’ai pas encore trouvé le bureau de mes rêves)
Vous rêvez vos héros, mais les illustrateurs savent-ils toujours les traduire sur le papier ?
Jai encore peu d’expérience en la matière. Mais ce qui m’intéresse dans l’illustration, c’est de découvrir une autre écriture, de lire une histoire qui vient faire écho à la mienne. Pas besoin d’être traduite (enfin, j’espère…), Envie de lire des images qui me surprennent, me donnent accès à un autre univers que le miens.
Comment réagissez-vous devant la liberté que prennent les élèves quand ils s’approprient une de vos œuvres ?
J’adore ça ! Quand mes textes sont joués, dessinés, chantés, réécrits.. je suis à chaque fois émue et flattée qu’ils aient fait naître autre chose. C’est bien là le chemin de la création
Le mot de la fin : pour vous la liberté, c’est...
Ecrire… (je sens que je ne suis pas originale, mais je ne vais quand même pas vous inventer une histoire !)
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